*** ÊTRE ENTREPRENEUR(E) MALGRÉ SES BLESSURES ***

*** ÊTRE ENTREPRENEUR(E) MALGRÉ SES BLESSURES ***

« Laura, j’ai vu une citation pour toi l’autre jour!
Ca disait quelque chose comme ça:

Là où se se cache ta plus grande blessure se trouve aussi ton vrai génie.
Peu importe d’où elle vient, c’est à partir d’elle que tu offriras ce que tu as de meilleur pour l’humanité. »

Comme chaque humain sur terre j’ai des tonnes de blessures.

Peut-être pas des pires qu’il existe mais quand même, comme un ami m’a dit une fois:

« La souffrance c’est un truc qui ne se compare pas . »

Or ce que j’aurais aimé comprendre plus tôt sur ce chemin d’entrepreneure,
c’est que ces mêmes blessures qui me font encore trop souvent choisir la peur (Uuuurf!),
Sont les mêmes qui me permettent de faire mon travail avec autant de PUISSANCE,
Et avec autant de coeur.

Et plus que jamais c’est quelque chose que j’ai réalisé en découvrant un de mes plus grands talents:
la création de communautés et de groupes MAGIQUES.

Probablement parce que je me suis souvent sentie exclue de groupes et autres communautés dans ma vie #awkwardtintrovertie,
J’ai ce truc qui me pousse constamment à créer des groupes avec des ambiances extraordinaires où chacun se sent tellement bien et aimé qu’il n’a d’autre choix que d’évoluer.

-> L’amour, le vrai, c’est celui qui voit et accepte TOUTES les parties de toi et ne te maintient jamais dans la stagnation, crois-moi. -

Ce talent je l’ai reconnu d’autant plus à la fin de l’année passée quand j’ai lancé mon Académie des Memberships où j’enseigne à l’intérieur tout de la notion de leader de coeur et de l’art des communautés engagées.
(Je relance bientôt l’Académie d’ailleurs, restez par là si ça vous intéresse!)

Pourtant ce que je ne vous ai pas trop dit,
C’est que OUI, même si ce mois-là a été juste FOUUU au niveau du résultat de mes clients,
De l’énergie incroyable du groupe,
de l’expansion de mon Business,
de mes revenus,
Et de non seulement mon alignement mais celui de l’ensemble des participants,
Ca a réveillé plus FORT que jamais toutes les blessures que j’avais trop longtemps évité de regarder.

Toutes ces fois où par ce talent j’ai réuni des humains entre eux qui s’entendaient tellement bien que je finissais pas être celle qui disparaissait et que l’on oubliait.

Toutes ces fois où ma naïveté qui n’avait AUCUNE conscience des relations compliquées au sein des groupes d’humains (statut, pouvoir, jalousie, youplala) découvrait que ma version bisounours du groupe se désintégrait à une vitesse folle sans que je ne comprenne trop pourquoi.

Toutes ces fois où je croyais enfin être aimée et comprise pour qui j’étais vraiment (tu sais une humaine un peu fucked-up qui fait un tas d’erreurs, yihaaa!),
Et où je découvrais avec désarroi que ça ne suffisait pas.

Il y a eu cette fois à l’école où j’ai présenté deux de mes meilleures -et seules- amies l’une à l’autre,
Et où l’année suivante en se lançant dans une quête à la popularité qu’elles ne remporteraient pas avec un boulet comme moi (fair enough hein, je jouais encore aux playmobiles à 13 ans, portait des grosses lunettes et était maladroite au possible :D ),
Elles ont cessé de m’adresser la parole du jour au lendemain.

Tu me diras c’était pas plus mal, j’ai passé cette année-là enfermée dans les toilettes de l’école comme dans les films américains,
Et j’avoue qu’aujourd’hui cette anecdote me sert bien. #storytelling :p

Il y a eu ce cours de skis où le premier jour je m’étais fait deux superbes amies qui lorsqu’elles ont réalisé que je me perdais constamment non seulement sur les pistes mais aussi dans la conversation (dès qu’un groupe dépasse deux personnes j’ai de la peine à suivre parfois),
Ont décidé que c’était plus simple de m’ignorer.

Je stressais tellement de ne pas appartenir au groupe que j’ai fini par rater l’examen de ski (oui, y’avait aussi des exams au ski! Drôle de monde).

Oh, et ça c’est sans compter ces fois où les mecs dont j’étais amoureuse - et avec qui j’avais des fois eu des relations! - me demandaient finalement de leur présenter mes autres copines plus funs et plus canons,
pas forcément la requête la plus chouette à digérer pour mon égo blessé.

Bref, réunir des humains entre eux avant de finir hors du groupe c’est un peu une de mes spécialités.

La vérité c’est que je réalise aujourd’hui que je suis carrément co-créatrice de tout ça.

Même écrire ces lignes c’était hyper chelou pour moi, parce que tout le long j’ai une petite voix qui me souffle : « meuf, faut bien te rendre à l’évidence qu’au moins 50% de ces situations c’est TOI qui les as créés! ».

Je crois d’ailleurs que c’est la chance que j’ai avec ces blessures, comparées à celles d’autres humains qui vraiment ne les ont pas du tout choisies (oui je me rends compte qu’il y a une différence tout de même!).

N’empêche que les blessures de rejet qui pointent le nez alors que t’es là en train d’impacter le monde en mode Badass c’est pas toujours simple à gérer.

Mais voilà ce que je crois:

On n’est pas entrepreneur(e) « malgré ses blessures ».

On devient entrepreneur(e) parce que derrière nos blessures se cache notre vrai message et nos plus grands TALENTS.

Des fois je me dis que ce serait plus simple si je changeais mon business pour un truc froid et automatisé,
histoire de ne pas réveiller tout ça (et dieu sait ce que j’ai encore à déterrer! Restez par ici ça promet d’être croustillant :p ).

Je présenterais des concepts bateaux cachés derrières des structures ennuyeuses à mourir et plus jamais je n’aurais besoin de plonger dans ma vulnérabilité, oh yee!

Fini les questionnements interminables de mon égo qui adore me raconter des trucs comme:

« Laura pourquoi tu t’obstines à mettre des humains géniaux ensemble dans cette énergie là?
Ils vont oublier que tu es en partie à la source de tout ça et te rejeter comme toutes ces autres fois! »

Mais si j’écoute la plus grande version de moi,
Je sais que je ne peux pas.

Parce que j’ai beau être terrifiée de tout ce que ce chemin réveille en moi,
Ces talents je me dois de les honorer,
Tout comme ces murmures constants sur là où mon âme me demande d’aller.

C’est parce que j’ai des tonnes d’insécurités que je décide CHAQUE JOUR de dépasser,
Que mon travail a le potentiel d’impacter le monde entier.

C’est parce que dans ces blessures je puise ma force et mes talents,
Que je peux plonger jours après jours avec foi et courage
Dans la puissance sans limite de la vulnérabilité.

Et c’est parce que je DECIDE de dire MERDE à mes peurs et OUI à mon coeur,
Et que j’apprends encore et toujours à m’aimer,
Que je peux transmettre cette énergie d’Amour au reste de l’humanité.

Alors si toi aussi tu es un(e) humain(e) avec des tonnes de blessures,
Ne cherche pas à les éviter.

Ne te dis jamais que tu n’es pas « assez bien/prêt(e)/expert(e)/guéri(e)« pour te lancer sur ton vrai chemin.

Car c’est justement parce que pour une fois ces blessures tu ne les fuiras pas,
Que tu offriras le meilleur de toi.

C’est parce qu’à travers tes blessures la lumière tu verras,
Que peu à peu tu guériras.

Et c’est en offrant au monde tes talents de cette façon-là,
Que tu trouveras ta voie,
Et que des millions de coeurs que tu impacteras.

Embrasse tes blessures,
Partage ton histoire,
Et apprends chaque jour à t’aimer comme ça:
Promis, c’est la seule chose que le monde attend de toi.

Avec Amour,

Laura

***

Et toi, raconte-moi: quelles sont tes plus grandes blessures?
Tes talents se cachent-ils derrière?
Si tu venais à mourrir demain, quelle est TON histoire que tu regretterais de ne pas avoir partagé?